mardi 19 octobre 2021

Maríu Saga (miracle 96)

  Les Miracles de Marie constituent une des plus importantes collections hagiographiques du Moyen Âge. Les divers récits des miracles de Marie prirent naissance en France, au 12e siècle. Alors que le « mal des ardents » s’abattait sur Arras, une intervention miraculeuse de la Vierge fit reculer l’épidémie. Marie apparut à deux jongleurs dans l’église appelée depuis Notre-Dame-des-Ardents. Elle descendit de l’autel, un cierge allumé à la main ; quelques gouttes de cire fondue versées dans l’eau opérèrent la guérison des malades. Après cet évènement, l’intercession de Marie fut partout sollicitée, avec succès, en France et sur les routes de Compostelle et de Rome. La relation de ces prodiges, très vite rédigée en français, la lingua franca des croisés, parvint avec ces derniers en Terre sainte. Au 13e siècle, le corpus s’enrichit de traditions de l’Occident médiéval ; des versions hongroise, islandaise ou encore italienne des Miracles de Marie virent le jour. En Orient, la collection circula et fut traduite en arabe et en éthiopien classique.

Je propose une traduction française d’un récit tiré de la collection vieil-islandaise des Miracles de Marie (Maríu Saga), à partir du texte édité par C. R. Unger en 1871. Nous reproduisons également le texte islandais dans notre document.

http://drive.google.com/uc?export=download&confirm=no_antivirus&id=1fIdxI0EHTxlzDdzN0G4dYrm5bn7HCaY1