Voici une traduction personnelle d'un poème de Guido Mazzoni (1859-1943), Nel sorgere della luna :
La lune se levait par-dessus la montagne,
Énorme, couleur de sang :
Les paysans contemplant sa face illuminée,
Tiraient des présages de guerre et de douleur.
Mais elle s’élevait au ciel
Moquant la vaine peur :
Ayant de nos vapeurs déchiré le voile,
Elle s’élevait au ciel, plus éclatante et pure.
Deux grands yeux noirs pensifs
Contemplaient, contemplaient la lune,
Ce magique miroir d’argent de nos pensées
Qui amasse, le soir venu, l’amour en nos âmes.
L'original italien et ma traduction sont également disponibles en téléchargement ici.