Le prêtre Arius, qui fut condamné au concile de Nicée pour ses thèses concernant le rapport des personnes du Père et du Fils, subit une mort pour le moins étonnante en 336 à Constantinople. L'Histoire de l’Église d’Alexandrie, conservée de manière fragmentaire en copte et qui fut une des sources de l’Histoire des patriarches d’Alexandrie, narre, dans un bref passage, la façon dont Arius mourut, une mort qui rappelle immanquablement celle de Judas selon les Actes des apôtres (1, 18). Le texte copte et ma traduction sont disponibles ici.